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Marie & Anthony

Entrepreneurs éthiques

Profiter de la vie, en entreprenant !

Il y a quelques temps, Anthony a dit « j’apprends à entreprendre ». En cette ère du Market place, du traffic volatile et de la Start up valorisée à la revente, Anthony et Marie – des jeunes qui ont tout des grands – ont pris le risque de se lancer dans l’entreprenariat éthique et en ce sens, se placent en outsiders. Tandis que Marie est plongée dans ses sélections, Anthony répond aux questions sur l’entreprenariat posées par notre Association Anaislyse spécialisée en personal branding sur Toulouse. Enjoy !
Hello Anthony, on entend souvent : « N’est pas entrepreneur qui veut », d’acc ou pas d’acc ?

Pour moi, on apprend à être entrepreneur. J’ai lancé plusieurs boites avec plus ou moins de réussite. La première c’était à 18 ans pour payer mes études, et je ne connaissais rien en comptabilité … j’ai ensuite été salarié et l’aventure entrepreneuriale me manquait. Je pense qu’il faut tenter, car on apprend beaucoup sur soi et sur le fonctionnement des entreprises.

Pour info, ma première entreprise a été un échec, j’ai beaucoup appris sur ce point. Pour entreprendre, il faut se faire confiance mais ne pas être borné et aveugle sur la réalité du marché. Il faut aussi savoir prendre les bonnes décisions au bon moment, même si ce n’est pas toujours ce que l’on idéalise.

Quel était l’élément déclencheur de cette envie d’entreprendre?
C’est toujours des hasards. Par exemple, l’entreprise que j’ai créée par la suite, en conseil d’implantation pour les entreprises, c’était au départ car je ne trouvais pas d’emploi et que je ne voulais pas être au chômage. Je suis donc allé voir des entreprises comme Foncia Entreprises, pour leurs proposer mes services et ainsi montrer ma motivation. J’ai par ailleurs, ensuite revendu cette entreprise à la structure.

Donc à comprendre que le fait d’entreprendre ne découle pas forcément de ta formation initiale ?

Non pas du tout, j’ai fait un BAC ES puis j’ai débuté une licence AES. Rien ne me prédestinait à entreprendre, c’était un véritable parcours d’apprentissage par l’action.

Et aujourd’hui, ce qui me fait sentir vivant, c’est de me lever chaque jour en me disant que je construis quelque chose de nouveau. C’est surtout de partager l’aventure avec Marie, de faire des erreurs et d’apprendre chaque jour plus pour que « LABL » soit une réussite, sur le long terme.

Ce qui me fait sentir vivant ? C’est de me lever chaque jour en me disant que je construis quelque chose de nouveau.

Le Business Model de votre entreprise  LABL  est posé sur la qualité, l’exclusivité et l’éthique là où d’autres sont basés sur la production en masse, le low cost. Quelle mouche vous a piquée ?!

L’électrochoc a EU lieu le 24 avril 2013 avec l’effondrement du Rana Plaza à Dacca au Bangladesh (Bâtiment qui abritait plusieurs ateliers de confection travaillant pour diverses marques internationales de vêtements. Son effondrement a fait 1 127 morts-NDRL). Ce jour là, on prend conscience des conditions dans lesquelles sont fabriquées les vêtements qu’on porte au quotidien.

Marie et moi on s’est mis donc à lire les étiquettes, on s’est renseigné sur les marques, on a traqué les « made in », la composition de nos chemises et on a constaté qu’il y a un manque de transparence total de la part des grandes marques. Les « made in France » correspondent à un bouton rajouté sur le sol français alors que le vêtement est fabriqué en Asie, celui estampillé Bio a parcouru des milliers de km dans des containers à l’hygiène douteuse… Nous souhaitons adhérer à une mode éthique mais le milieu s’avère très opaque et complexe.

De ce constat, germe l’idée d’une plateforme de référence qui distribuerait des créateurs soucieux comme nous, d’un certain nombre de règles de fabrication et de distribution tout en étant chic et accessible. LABL.eu est créé, la boutique en ligne ouvre le 7 avril 2017.

Ce qui me fait sentir vivant ? C’est de me lever chaque jour en me disant que je construis quelque chose de nouveau.

Tout entrepreneur est passé par le stade recherche de nom ou de marque, les 4P, le PMV et tout le tralala. Mais nous, on veut un Pitch-Fire. 1, 2, 3 à toi !

Le nom de LABL est venu de l’idée de créer une plateforme éthique sur laquelle seraient référencés les petits créateurs, les jeunes talents de la mode responsable. Un peu comme un label de musique qui déniche les talents et met en lumière leur savoir-faire, nous fonctionnons de la même façon. LABL c’est une plateforme responsable sur laquelle nous pouvons acheter les yeux fermés, une vraie sélection de pièces Made in Europe dans le respect de l’Humain et des valeurs indispensables de nos jours comme : la transparence (nous échangeons avec notre communauté en toute transparence sur les modes de production, les lieux de confection…), la proximité (une production 100% made in Europe proche pour conserver les emplois locaux, favoriser le développement économique de petits ateliers familiaux et artisanaux, savoir précisément qui fabrique nos vêtements), le respect de l’environnement (on livre en vélo les bordelaises et nous avons supprimé tous les emballages inutiles de nos colis), et bien sûr la qualité : produire moins mais mieux, sur LABL il y a une vraie volonté d’assurer une plus longue durée de vie au produit.

Dans l’aventure de l’entreprenariat qu’est ce qui te fait « triper » et qu’est ce qui te fait « râler » ?
Ce qui me fait triper c’est de pouvoir tout concevoir de A à Z, j’aime le fait de pouvoir développer ma créativité, j’ai toujours beaucoup d’idées et j’adore la rapidité de mise en place de ces idées. Parfois, on a une idée de vidéo le matin : elle est filmée le midi, montée l’après-midi et diffusée le soir ! C’est juste génial de pouvoir développer ses idées aussi rapidement. J’aime aussi le fait que l’aventure permette de toucher à tout, on n’est pas cantonné à un métier en particulier, en une journée je fais des achats, de la com, de la relation client… Ce qui me fait râler ? Pas grand chose je crois, je suis d’un naturel positif, il faut toujours voir les choses du bon côté 🙂 Évidemment, certaines tâches sont un peu moins sympas, mais on les fait pour nous, pour développer notre petite entreprise donc ça reste plaisant malgré tout !

Selon toi, quelles sont les qualités incontournables pour pouvoir entreprendre ?
Il faut savoir être déterminé mais aussi savoir prendre du recul pour ne pas foncer dans les murs qui se présentent, se poser les bonnes questions, ne pas avoir peur de se tromper, essayer encore et encore, être bien organisé car nous gérons beaucoup de priorités au même moment. Et par dessus tout, je dirais être passionné : je me lève chaque matin avec ce goût de l’entreprenariat, ces envies de créativité et je prends plaisir à rêver à ce que sera LABL demain 🙂

Le hashtag de la fin?
#LABLAventure 😉 Petit jeu de mots qui représente bien notre quotidien je pense 😉

Anthony, Marie, un grand MERCI pour votre générosité, pour les photos et la vidéo. Keep in touch guys!

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